CAPTIEUX
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CAPTIEUX
La victoire du cœur
Captieux élimine Cazères 29 à 10 et se qualifie en quart de finale contre Villiers-sur-Marne.
Enorme ! L'exploit réalisé par le Sporting Club de Captieux, ce dimanche à Vic-Fezensac, est tout simplement énorme et restera, c'est certain, comme un match mémorable dans l'histoire du club de la Haute-Lande.
Un match qui, comme toute rencontre qui entre dans la légende, sera passé par toutes les dimensions, du dramatique à l'euphorique en passant par le doute et une incroyable solidarité dans le combat. Les Écureuils auront vécu toutes les émotions, celles qui, au final, forgent le mental d'un groupe et finissent par chavirer des montagnes.
Une malchance incroyable
Car, à l'aube de ce huitième de finale, face à des Cazériens déjà persuadés d'aller chercher le bouclier, les quinzistes de la Verte Forêt ont été saisis par une incroyable malchance. Déjà forcés de se passer de nombreux blessés (Martet, Birot, Lamarque, Lafargue), les démoniaques forces du destin allaient encore frapper les Sud-Girondins à la veille du coup d'envoi.
Pierrick Léon devait renoncer le samedi soir, suite à un pépin de santé. Le lanceur en touche attitré du Sporting absent, c'est donc Juju Bouic qui, logiquement, se filait au remplacement. Oui mais, à l'échauffement, le genou du colosse de Captieux rendait l'âme et contraignait ce dernier au forfait. Du coup, c'est Benjamin Gourgues qui entrait en piste.
C'est ainsi que Captieux débutait le match avec une première ligne d'une moyenne d'âge proche de la vingtaine. Et 14 minutes plus tard, c'est cette même première ligne qui envoyait le pack surpuissant de Cazères brouter les pâquerettes. Après ces blessures de dernières minutes, la marane continuait son œuvre. Fabien Chevassier, dès le premier regroupement, voyait son genou partir en fumée, imité quelques minutes plus tard par l'épaule de Loïc Clavé. À ce rythme, le public inquiet se demandait comment Captieux allait pouvoir terminer la rencontre. Mais c'était sans soupçonner les réserves mentales de ce groupe.
Après un discours d'avant-match à chambouler les palpitants, ces quinze bonhommes s'apprêtaient à écrire l'histoire.
À l'entame, Armagnac, sur deux charges petit côté, envoyait bouler des Cazériens médusés. Asphyxiant littéralement les Pyrénéens, les Capsylvains, sur un premier porté d'école, éparpillaient les noir et bleu et inscrivaient le premier essai.
Des Écureuils étonnants
Puis vint la mêlée de la 14e, assommant mentalement Cazères, qui visiblement n'aurait jamais imaginé tel scénario. À la demi-heure, se sentant forts comme jamais, les rouge et blanc délaissaient les points au pied pour une penaltouche risquée. Dans la minute suivante, tout Captieux écrasait dans l'enbut ; 15 à 0 à la pause, une première période surnaturelle.
Des Écureuils impressionnants, une charnière Manseau-Armagnac étincelante, un paquet d'avants à la mine, une ligne de trois-quarts à la mitraillette, découpant le moindre attaquant adverse. Cazères mijotait dans les bocaux, Captieux avait, d'entrée, fermé les capsules. Pourtant sur la reprise, dans la chaleur de la rôtissoire vicoise, on aurait pu penser voir les Cazériens surnager du naufrage. Une pénalité passée laissait entrevoir une lueur de retour. Mais dans la foulée la chandelle vacillait. Sur une belle mêlée dans les 22 adverses, Les Écureuils s'élançaient au large. En deux passes volleyées, le capitaine Cyril Birot accueillait le cuir, feintait la passe et glissait le long des remparts de Cazères, pour sceller une rencontre qui ne pouvait plus échapper à la fougue capsylvaine.
Dix minutes plus tard, la charnière signait sa superbe copie d'un essai au ras du paquet. Manseau servait Armagnac sur un plateau qui scorait au pied des poteaux. Fin du calvaire.
Cazères, dans un sursaut d'orgueil, sauvait l'honneur et défiait jusqu'au bout des Écureuils presque rôtis. Les dernières escarmouches piquaient sévèrement, mais le miel de la victoire suintait déjà aux lèvres du peuple de la lande. M. Gleyze libérait tout son monde.
La marée rouge et blanche envahissait la terre vicoise. La joie, les pleurs, les étreintes possédaient le stade. Captieux venait de marquer d'une pierre blanche l'histoire du Sporting.
dupuch- Mini poussin
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Date d'inscription : 28/06/2009
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